La notion de pouvoir d’achat est au cœur de la crise. Il est au cœur du conflit mené par les salariés et la population de Guadeloupe, de la Martinique et de la Réunion. Il est également au cœur des revendications portées par les salariés, chômeurs et retraités dans le mouvement en cours, dans la manifestation du 29 janvier et soyons en sûr dans celle qui se dessine pour le 19 mars.
Pour être unitaires dans l’action engagée et dans la déclaration de propositions et revendications communes datée du 5 janvier 2009 (

La plateforme revendicative commune aborde la question du pouvoir d’achat sans excès de précisions. En gros, elle dit qu’il faut l’améliorer, au moins le maintenir et le smic n’est même pas évoqué.
Là encore, peut-on en déduire que cela sous-tend des différences voire des divergences syndicales ? Est-ce le prix à payer pour l’unité ?
L’Histoire syndicale prouve qu’en toutes circonstances et notamment dans les grandes luttes interprofessionnelles comme le mouvement ouvrier français a su les mener, la revendication sur les salaires et sur le Smic a toujours été portée par la CGT. Son qualificatif de syndicat de la feuille de paye n’est pas et ne doit pas être usurpée. La position confédérale (

Pour conclure, reprenons tel que l’essentiel de l’introduction d’un article (

Michel Becerro, secrétaire de l’IHSA